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Ecole Notre Dame de Liesse, Saint-Renan
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Compte-rendu du congrès d’APEL par l’APEL de Notre Dame de Liesse

Pour parler convenablement du congrès des APEL, qui pour ma part était le premier auquel je participais, il faut avant tout se mettre dans l’ambiance avec une organisation (malgré parfois les aléas des transports en commun) impressionnante tant sur les moyens humains que sur les moyens financiers mis en œuvre pour nous accueillir dans les meilleures conditions possibles. J’ose dire que nous avons été accueillis comme des rois.
Puis, arrivés sur place, nous nous trouvons plongés dans des discussions menées par des intervenants de qualité qui parviennent au travers de leur réflexion à nous faire avancer sur des sujets liés à nos enfants et même parfois nous conduisent à nous remettre nous-même en question. Que d’enseignements finalement à retenir et à partager certainement à l’occasion d’une simple conversation sur l’avenir de nos enfants avec d’autres parents qui comme nous s’interrogent sur l’efficience de notre éducation et au-delà de notre système éducatif pour parvenir au final à « donner des ailes à nos enfants ».
C’est sur ce thème, que Mme Nicole DELVOLVÉ, ergonome des situations scolaires, a accepté pour une matinée de partager son expérience avec quelque uns d’entre nous qui participaient à son atelier. Et, si parfois, elle a rappelé des principes que nous connaissons tous, il m’a semblé pertinent de les rappeler car quelquefois les vicissitudes de la vie de l’adulte font que nous les rangeons un peu au second plan. Ainsi, elle indique les étapes nécessaires à rendre autonome les élèves (car bien sûr si je parle d’enfants parce que nous sommes avant d’être parents d’élèves de simples parents, il ne faut pas perdre de vue l’élève qui réside dans notre enfant sans pour autant lui mettre et se mettre la pression de la fausse réussite scolaire c’est-à-dire de la simple réussite via le système de notation au détriment de la réussite dans le sens des capacités propres à chacun d’eux) à savoir :
  L’importance pour lui de se connaître lui-même avec l’impact du sommeil sur l’apprentissage, la nécessité de pauses pour lui permettre de recréer des capacités pour faire, la priorité qui doit être donnée à une bonne alimentation, l’octroi de temps personnels indispensables pour l’épanouissement de sa personnalité, et la prise en compte de ses émotions qui peuvent être facilitatrice ou facteur de blocage pour apprendre.
  L’importance de lui donner des outils pour apprendre en commençant par combattre les idées reçues (chaque cerveau apprend à sa manière, il y a des visuels et des auditifs, on nait intelligent ou pas…). Il est préconisé d’avancer en leur expliquant comment apprendre vite et bien ses leçons c’est-à-dire qu’il est essentiel de comprendre avant d’apprendre. Ceci amène à se questionner sur les éventuels bienfaits de la pratique du redshirting (concept américain qui amène à ne pas engager un jeune dans une épreuve tant qu’il n’a pas les compétences requises pour la réussir) et donc de la discipline positive.
  L’importance qu’il sache où il va et pourquoi à savoir qu’il ne fait pas pour la note ni pour faire plaisir aux adultes mais pour construire les compétences indispensables pour avancer dans la vie, le tout étant d’identifier ses compétences et les acteurs de cette transmission.
  L’importance pour lui de comprendre les valeurs qui fondent sa vie sociale à savoir être respecté pour pouvoir respecter, comprendre l’universalité des règles du vivre ensemble au travers ce qu’il vit au quotidien pendant les activités qui lui sont proposées.
En résumé, donner des ailes à nos enfants, n’est pas, comme le dit Mme DELVOLVÉ, si simple mais relève vraiment d’une longue histoire faite d’interactions entre le jeune, notre enfant, l’élève et le milieu dans lequel il évolue. Ce sont les caractéristiques de ces connections qui vont le conduire à un comportement responsable et autonome lui permettant d’avoir une réelle confiance en lui et en son avenir. On peut ainsi, selon moi, se rendre compte qu’être parent d’élève n’est pas une chose aisée et si pour certains intervenants le terme de « métier » était quelque peu choquant, les exigences que cela implique s’y apparentent, à mon sens, quelque peu.
Enfin, et pour conclure, un grand merci à tous ceux qui de près ou de loin se sont donnés tant de mal pour faire de ce congrès un grand moment de partage et d’échanges. Un petit coucou aux enfants qui ont superbement chanté pour nous lors de la clôture du congrès car c’est évidement toujours d’eux dont il s’agit.

La vice-présidente de l’APEL